Coopér’actions

Chers visiteurs,
v
ous trouverez dans cette rubrique les dispositifs et outils coopératifs mis en place en classe :

1. Le conseil des élèves

Il a lieu chaque semaine, le vendredi de 15h15 à 16h. Mené par un.e président.e élève de conseil, il permet à chaque élève de participer activement à la vie de la classe et la construction d’un climat serein propice aux apprentissages.
Voilà le document présentant notre fonctionnement de conseil des élèves rédigé par la classe en 2018.
Conseil des élèves NB 2018

2. Les ceintures de comportement

Comme, selon mon avis, les punitions n’apportent aucun accompagnement aidant les élèves à progresser sur leur comportement, j’ai mis en place au fur et à mesure des années, une graduation de ceintures de comportement en classe. Chaque élève connait les devoirs et les obligations de chaque niveau de ceinture. C’est la prise de conscience personnelle et collective de son attitude en classe qui peut lui permettre de la faire évoluer pour atteindre la ceinture visée.
Affichages des ceintures

3. Le plan de travail


Tous les jours de 8h30 à 10h15, les élèves sont en rituels de plan de travail.
Durant ce temps, ils sont en responsabilité et gèrent eux-mêmes leur travail à l’aide d’une fiche outil plan de travail.

Plusieurs activités sont proposées :

                                – avec des activités obligatoires (une fois par jour)

– la dictée négociée
Par deux, les élèves vont chercher une étiquette dictée. Ils demandent à un autre élève de leur dicter le texte. Cet élève doit avoir passer un test d’ingénieur pour avoir le droit de dicter aux autres.
Les deux élèves écrivent seuls la dictée en bleu.
L’élève qui a dicté, pose la dictée phase cachée sur la table et s’en va.
Puis les deux élèves discutent ensemble pour se mettre d’accord sur l’écriture de la dictée et en changeant des mots au crayon de papier.
Enfin, ils prennent l’étiquette, regardent le texte et corrigent en vert.

– l’accordéon de calcul mental

Chaque élève prend le matériel en responsabilité :
– une fiche avec les calculs,
– une fiche réponse et
– une fiche de correction en accordéon.
Sur la fiche réponse, l’élève remplit chacune des 10 cases avec les réponses aux 10 calculs mentaux de la fiche.
Quand il a terminé, il prend la fiche réponse en accordéon et grâce au pliage, il ne voit que les deux premières réponses. Si la réponse est juste, il colorie la case OK de sa fiche réponse en vert, sinon c’est en rouge.
Si la case est rouge, alors il peut arrêter la correction et vérifier les 8 autres calculs. Pour l’aider, il peut aller chercher un porte-clef « stratégies de calcul mental » ou alors demander à un autre élève ou encore solliciter l’enseignant.
Il peut ensuite poursuivre sa correction au fur et à mesure du dépliage de l’accordéon.

– les étiquettes de grammaire
Chaque élève prend un petite boite dans laquelle sont rangées des petites étiquettes en papier. Sur ces étiquettes sont imprimées des pronoms, des groupes nominaux, des adverbes et des verbes. Par manipulation, l’élève doit former une phrase à partir de la consigne demandée. Il doit par exemple construire une phrase avec sujet, verbe et complément du verbe.
Une fois qu’il a placé les étiquettes pour obtenir une phrase, il l’écrit dans son cahier du jour. Outre la difficulté de rédiger une phrase qui ait du sens, il doit penser à mettre une majuscule et un point et également à vérifier les accord et notamment celui entre le sujet et le verbe.

                                – avec des activités sur trois jours (au moins 1 par plan)

– Les séries d’abacus
A partir du fonctionnement d’un abacus chinois, les élèves matérialisent des opérations par manipulation de l’objet puis par visualisation mentale de l’objet. Les séries de calculs sont de plus en plus complexes pour permettre à chacun d’acquérir une stratégie explicite. Si je multiplie par 10, ce n’est pas que je rajoute un 0 mais bien que je décale tous les jetons d’un rang aux dizainex pour ne plus avoir d’unité.

– La mutualisation du vocabulaire
A chaque plan de travail, deux activités de vocabulaire sont proposées aux élèves. Elles s’inspirent de Vocanet de Jacqueline Picoche.
Sur une feuille A4, un mot référent est écrit (regarder, ville ou devoir).
  Dans la première étape, les élèves complètent sur la feuille A4, une liste avec deux à trois mots auquel le mot référent leur fait penser.
   Dans la seconde étape, à partir de la liste de mots créée par les élèves, chacun doit repérer des mots ou trouver des mots qui font référence à un terme du vocabulaire (synonyme, préfixe, champs lexical, niveau de langue, ..).
   Dans la troisième étape, les élèves rédigent trois phrases employant trois mots de la liste sélectionnés par l’enseignant.
   Dans la dernière étape, les élèves rédigent un texte utilisant quatre mots de la liste sélectionnés aussi par l’enseignant.

– Le décodage et l’encodage en photo
A chaque plan de travail, les élèves se mettent par binôme pour s’installer debout autour de l’ancien bureau. Sur une grille, ils repèrent l’activité de géométrie qu’ils doivent faire. Toutes les activités tournent autour des compétences de déplacement et de codage sur différents plans. Les deux élèves suivent les indications de la consigne pour se repérer dans la classe, l’école, la ville, une grille. Un pion symbolise l’endroit d’arrivée du déplacement sur le plan. Il y mettent un pion, prennent une photo et rangent le matériel.

                                – avec des activités libres (selon le choix des élèves)
– la typologie de problèmes
En autonomie, les élèves avancent à leur rythme sur des séries de problèmes qui suivent la typologie de Gérard Vergnaud. Ils prennent un problème, le résolvent en suivant une schématisation spécifique selon le type du problème, le déposent dans le bac de correction et le valident ou le corrigent en fonction du retour de l’enseignant.
Cette activité suit la proposition de Kevin Gueguen pour une progression et une personnalisation de l’apprentissage de la résolution de problèmes. Cet outil est présenté sur le site de l’IFé.

– les étoiles de remédiation
Sur le principe des ceintures, les étoiles de français et de mathématiques proposées par le blog pédagogique de Charivari sont le support, en classe, d’une activité de remédiation autonome pour les élèves. Sur une grille, ils cochent les fiches réalisées en grammaire, conjugaison ou numération. Lorsqu’ils pensent être suffisamment entraînés, les élèves peuvent demander le test correspondant au niveau travaillé. Si les exercices sont réussis, l’élève obtient l’étoile et peut s’entraîner sur la suivante. Chaque niveau étant d’une difficulté supérieure et symbolisé par un code couleur. Ici, les élèves sont en remédiation car toutes les compétences proposées sur les fiches ont déjà été travaillées en classe.
Le calcul fonctionne différemment. Les élèves doivent s’auto-entraîner sur le calcul posé correspondant à l’étoile et réussir un test pour obtenir l’étoile.
La plus grande difficulté pour les élèves est d’équilibrer leur activité entre les 4 matières sans en privilégier une au dépend des trois autres.

Photos de S. Connac

OCCE de Colmar :

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